Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Séance de remplissage
SONDAGE : Envie de voir cette pièce jouée?

Oui : 0%
Non : 0%
Je vais jamais au théâtre, pas le temps, moi, monsieur! : 0%
Nombre de votants: 1

Du Lundi 12 Mai 2003, 10:37 au Mardi 27 Mai 2003, 10:37.

N'ayant plus rien à vous proposer de nouveau ce matin (je n'ai pas encore attaqué le sixième chapitre de Gabriel Effléor, ce qui est logique puisque je n'ai pas terminé le cinquième), je recycle mes anciennes pièces et vous propose le début de ma seconde pièce : Elope ou les aventures d'une suffragette grecque à qui la guerre de Troie cassait les pieds. site : http://web.wanadoo.be/aldagor/bibliographie/Elope.htm; en voici le début :

" L'action se situe en Grèce il y a plus de trois millénaires, à Mycènes, centre de la civilisation mycénienne des Achéens (ou Grecs qui ne le savaient pas encore), dans la maison d'Elope, jeune femme d'une trentaine d'années, mariée à 19 ans à Hoïsse. Le jour de leur mariage, Hoïsse, qui avait 20 ans au moment du mariage, fut envoyé comme beaucoup de jeunes de son âge combattre sur les rives de Troie, mais sur le chemin menant à Troie, son bateau disparut, nul ne sait ce qu'il est advenu de lui. Depuis 10 ans, Elope attend son retour et a toujours refusé de prendre le deuil ou de prendre un autre mari. Elle a profité de la disparition de son mari pour être la première suffragette de l'humanité. Elle vit seule et compte bien que cela continue.

La pièce se passe dans la maison d'Elope, une maison qu'elle reçoit gratuitement, comme veuve de guerre, des notables de sa ville. Le fils d'un de ces derniers, Taklaposurlesos, à qui appartient la maison, ne cesse de poursuivre Elope de ses assiduités. C'est un garçon arrogant, sûr de lui et gâté par une enfance trop facile pendant laquelle il a toujours tout reçu. Il a également trente ans, mais serait totalement incapable de se débrouiller sans l'argent qui lui vient de son père décédé. Il se fait passer pour un grand poète épique, mais ses poèmes sont imbuvables.

La scène est le salon d'Elope, une pièce très nue, avec une table basse, à côté de laquelle se trouvent  deux longs bancs, à gauche une chaise. Sur la table, quelques assiettes et bols. Par terre une amphore. Un balai en paille est déposé contre le mur.

 

Le rideau est toujours baissé, mais la lumière est éteinte dans la salle. On entend les voix des Dieux, préenregistrées.

 

Zeus :                                 Héra!! Viens vite! Ça va commencer.

 

Héra :                                J'arrive!! Empêche-les de commencer sans moi.

 

Zeus :                                 Je ne vais tout de même pas m'ingérer dans les affaires mortelles uniquement parce que tu prends ton bain.

 

Dionysos:                          Héra! tu m'amènes des chips.

 

Zeus :                                 Pas question Dionysos! Tu vas encore t'empiffrer et on n'entendra rien.

 

Aphrodite :                        Dis-moi, Zeus. Elle t'intéresse vraiment cette pièce?

 

Zeus :                                 Pourquoi?

 

Aphrodite :                        Tu ne préférerais pas venir faire un petit caprice à deux avec moi?

 

Héra :                                Pas question Aphrodite!! Laisse mon mari tranquille, ou je te change en layettes!

 

Zeus :                                 Du calme, vous deux. Ça va commencer.

 

Dionysos:                          Quand est-ce qu'on mange?

 

Zeus :                                 Tais-toi, Dionysos!!

 

Héra :                                Chapeau devant.

 

                                           Le rideau s'ouvre.

                                           Elope est seule sur scène, près de l'entrée de gauche. Elle semble attendre avec impatience que quelqu'un fasse son entrée. Des coulisses de gauche, on entend Taklaposurlesos crier.

 

Taklaposurlesos :             Attrape!

 

                                           Depuis les coulisses, il lance une brassée de vêtements qui passent devant Elope. Celle-ci, qui était censée les rattraper, ne bronche pas, elle regarde simplement les vêtements de Taklaposurlesos tomber par terre.

 

Taklaposurlesos :             (Toujours depuis les coulisses) Encore quelques-uns et c'est fini... Attrape !

 

                                           De nouveau, des vêtements volent sur scène.

                                           Une toge tombe au pied d'Elope. Celle-ci l'écarte dédaigneusement du pied.

 

                                           Taklaposurlesos entre. Sa toge doit être plus riche que celle des autres  personnages.

                                           Elope détourne ses yeux.

 

Taklaposurlesos :             (Voit les vêtements par terre) Tu les as déposés délicatement, j'espère. (Il les ramasse, va vers la droite et crie en direction des coulisses) Hé l'esclave, attrape et range. (Se retourne vers Elope) Pas bête, ce système de travail à la chaîne. Je me demande si il aura du succès.(Va s'asseoir sur le banc à droite de la table)

 

Elope :                               Ce n'est pas une esclave!

 

Taklaposurlesos :             Qui?

 

Elope :                               Mon escl.. Heu, ma servante.

 

Taklaposurlesos:              Elle travaille pour toi, sans que tu la payes... Comment appelles-tu ça?

 

Elope :                               Une épouse!?

 

Taklaposurlesos :             (Il rit) Foi de Taklaposurlesos, tes idées révolutionnaires m'ont toujours fait beaucoup rire! Une épouse n'est pas une esclave.

 

Elope :                               Pourtant, c'est bien imité. En tout cas, puisque je suis obligée de supporter ta présence chez moi, j'apprécierais que tu respectes mes principes, et que tu fasses comme moi. Cesse de  traiter mon esclave comme une esclave, elle est ma servante.

 

Taklaposurlesos :             Comme vous désirez, ma chérie.

 

Elope :                               Et je ne suis pas ta chérie!

 

Taklaposurlesos:              C'est encore un principe, ou simplement un état d'esprit?

 

Elope :                               C'est un fait.

 

Taklaposurlesos :             Oh, ce n'est qu'un fait! (Vers le public) Bah, un fait, ça se défait. (L'acteur doit prononcer le "t" de défait)

 

Elope :                               Tu n'arriveras pas à tes fins avec moi; je resterai toujours fidèle à Hoïsse, et quand il reviendra, tu payeras. Tu peux toujours occuper ma maison, mais tu n'occuperas jamais mon coeur.

 

Taklaposurlesos :             Hoïsse ne reviendra jamais; Hoïsse est mort!

 

Elope :                               Il n'est pas mort, et il reviendra, je le sens, je le sais.

 

Taklaposurlesos :             Il est mort, mort, M.A.U.R.T., MORT. Et il n'est même pas mort au combat, comme tant de héros; il est mort en mer, comme du thon; son trirème a sombré avant d'atteindre les côtes de Troie.

 

Elope :                               Mais, qu'allait-il donc faire sur ce trirème?"

 

Le texte complet et déposé est à l'adresse : http://web.wanadoo.be/aldagor/elope.doc

 

Serge

 

Ecrit par aldagor, le Lundi 12 Mai 2003, 10:37 dans la rubrique "Premiers Pas".

Commentaires :

Anonyme
09-12-05 à 06:13

Lien croisé

Web Blog Directory - WeBlog A Lot - Aggregating the PoweR of Blogs! : " aldagor : Séance de remplissage (May 12 2003 09:55 GMT) - N'ayant plus rien à vous proposer de nouveau ce matin (je n'ai pas encore attaqué le sixième chapitre de Gabriel Effléor, ce qui est logique puisque je n'ai pas terminé le cinquième), je recycle mes anciennes pièces et vous propose le début de ma seconde pièce : Elope ou les aventures d'une suffrag"